dimanche 25 novembre 2007

Torsion du testicule

"Ce document est tiré du site web vulgaris"

Terme utilisé improprement en langage courant et qui traduit la torsion du cordon spermatique (après lequel le testicule est suspendu) et l'enroulement de celui-ci sur lui-même.
Cette torsion affecte également les vaisseaux et les nerfs destinés au testicule ainsi que le canal déférent.
Le testicule est amarré à l'intérieur des bourses de telle façon qu'une torsion est normalement impossible.
Devant une augmentation de volume et une douleur importante du testicule, il est toujours nécessaire de penser à une torsion du cordon spermatique.
C'est la raison pour laquelle le chirurgien doit être prévenu pour gagner du temps.
Si aucune intervention n'est faite rapidement, c'est-à-dire au maximum six heures après les premiers symptômes, le testicule est irrémédiablement nécrosé (détruit).

Hydrocèle

"Ce document est tiré du site web vulgaris"

Terme issu du grec : hudôr, eau et kêlê, tumeur.

Sorte d'œdème des bourses constitué par l'infiltration (la pénétration) de liquide du tissu du scrotum (enveloppe cutanée des testicules).
Plus précisément il s'agit d'un épanchement (présence de liquide) ressemblant à du lait et situé entre les deux feuillets de la vaginale des testicules.
La vaginale étant l'enveloppe permettant de sécréter une sérosité (sorte de liquide autorisant le glissement entre autres des membranes entre elles) au niveau des testicules.

Causes (liste non exhaustive) :
L'hydrocèle vaginale survient le plus souvent sans cause connue. Parfois elle révèle la présence d'un cancer des testicules.L'hydrocèle biloculaire qui est une hydrocèle congénitale est constituée de deux poches, abdominale et scrotale.
L'hydrocèle en bissac qui est une hydrocèle congénitale est constituée de deux poches communicantes appelées vaginale et funiculaire.
L'hydrocèle chyleuse correspondant à une variété d'hydrocele contenant un liquide ressemblant au lait et survenant dans une maladie parasitaire la filariose.
L'hydrocèle enkystée du cordon est appelée également kyste du cordon, kyste péritonéo-vaginal.
L'hydrocèle du nouveau-né est fréquente et disparaît spontanément en quelques semaines.

Symptômes
Absence de douleurs
Augmentation d'un côté ou des deux côtés du volume du scrotum
Les examens complémentaires font appel à l'échographie du scrotum qui permet de mettre en évidence l'hydrocèle.

Évolution
L'hydrocèle quand il n'est pas gênant n'est pas traité.
Après traitement chirurgical les testicules retrouvent leurs fonctions habituelles ainsi que leur souplesse en deux à trois mois.

Traitement
L'intervention chirurgicale a pour but l'excision de la vaginale du testicule à l'origine de la fabrication du liquide séreux.

Remarque
On désigne sous le nom d'hydrocele de la femme : les kystes de la grande lèvre.
L'hydrocèle du cou correspond à des kystes séreux de la région cervicale.

jeudi 1 novembre 2007

anatomie - physiologie de l'appareil génital féminin et masculin

Anatomie de l’appareil génital féminin

1) les ovaires

Deux glandes symétriques de forme ovoïde.
Situés dans la grande cavité péritonéale, mais dépourvus de revêtement péritonéal.
Reliés à la paroi lombaire par le ligament lombo-ovarien, qui contient les vaisseaux ovariens.
Reliés à l’utérus par le ligament utéro-ovarien.

a) Structure
Constitué d’un épithélium et d’un parenchyme ovariens (parenchyme : zone centrale de l’ovaire).
Les cellules sexuelles se développent dans le parenchyme.
L’ovaire contient 200 000 à 300 000 cellules sexuelles ou gamètes.
Mais seul un petit nombre parviendra à maturité : 200 à 300.

Les cellules sexuelles, ou ovocytes vont se transformer en ovules.
L’ensemble de l’ovocyte et des cellules folliculeuses constitue un follicule.

Trois sortes de follicules :
· Les follicules primordiaux : cellules qui n’arriveront jamais à maturité.
· Les follicules en voie de croissance : cellules en train de croître, ou follicules pleins.
· Les follicules adultes, ou de De Graaf : 1 seul à chaque cycle.

b) Le follicule de De Graaf
Il est entouré d’une double enveloppe :
· Une thèque interne
· Une thèque externe

À l’intérieur de la thèque, l’ovocyte est entouré d’un amas de cellules : la granulosa.
Cette dernière secrète un liquide : la liquor folliculi, riche en folliculine.

Lorsque l’ovocyte est arrivé à maturité se produit le phénomène d’ovulation.
Le follicule de De Graaf se rompt, libérant l’ovule qui va gagner la trompe utérine.

2) les trompes utérines, ou trompes de Fallope

Elles vont de l’utérus à l’ovaire.
Conduits allant de la surface de l’ovaire aux angles latéraux de l’utérus.
Elles comportent 4 segments :
· Le pavillon : partie externe frangée qui sert à capter l’ovule mûr après la ponte ovulaire
· L’ampoule, ou partie ampullaire : partie dilatée faisant suite au pavillon
· L’isthme : entre ampoule et segment interstitiel
· Le segment interstitiel : situé dans l’épaisseur même de la paroi utérine

C’est au niveau de la trompe que se fait la rencontre de l’ovule et du spermatozoïde.

3) l’utérus
Organe destiné à contenir l’œuf fécondé et à l’expulser quand il est arrivé à son complet développement.
Situé dans le petit bassin : entre la vessie en avant et le rectum en arrière.

Constitué de 3 parties :
· Le corps : partie supérieure, la plus volumineuse
· Le col : qui arrive dans le vagin
· L’isthme : portion intermédiaire

Le col est divisé en deux parties :
· L’endocol
· L’exocol

À l’état normal, il est incliné vers l’avant.
Son axe fait avec celui du vagin un angle ouvert vers l’avant : antéversion.
L’axe du col fait avec celui du corps un angle ouvert vers le bas : antéflexion

L’ouverture ou l’inversion de ces angles conduisent à des anomalies de position de l’utérus :
· Rétroflexion
· Rétroversion

L’utérus est soutenu par des ligaments :
· Ligaments ronds : qui l’attachent à la paroi abdominale antérieure
· Ligaments utéro-sacrés : qui l’attachent au sacrum
· Ligaments larges formés par le péritoine : qui l’attachent à la paroi latérale du petit bassin

a) Structure de l’utérus
Il est constitué essentiellement par une couche de fibres musculaires lisses extrêmement épaisses :
muscle utérin, ou myomètre.
Ce muscle est tapissé :
· À l’extérieur par le péritoine
· À l’intérieur par une muqueuse, l’endomètre, qui subit au niveau du corps des modifications capitales au cours du cycle menstruel.

b) Vocabulaire

Hystérographie : examen radiologique de l’utérus
Hystérosalpingographie : examen radiologique de l’utérus et des trompes
Hystérectomie : ablation de l’utérus
Hystérectomie totale (ou + annexectomie) : ablation de l’utérus, des trompes et des ovaires
Colposcopie : examen du col par endoscopie
Salpingite : Infection des trompes (MST)
Aménorrhée : absence de règles
Dysménorrhée : menstruations douloureuses
Ménorragie : saignement en dehors des règles
Métrorragie : menstruations abondantes

4) le vagin

Il va du col utérin à la vulve.
C’est l’organe de la copulation.

5) la vulve

C’est l’ensemble des organes génitaux externes de la femme.
Elle présente des organes érectiles :
· Le clitoris, se situant sous le capuchon
· Le corps caverneux
· Le bulbe caverneux

Il existe 2 glandes annexes à la vulve : les glandes de Bartholin.
Elles lubrifient la vulve pendant les rapports.
Elles peuvent s’infecter : bartholinite.

Muscles annexés à la vulve :
· Bulbo-caverneux
· Ischio-caverneux
· Constricteur de la vulve

6) le périnée

C’est la zone qui se situe entre la partie postérieure de la vulve (fourchette) et l’anus.
Elle est constituée de muscles d’aponévroses en 3 plans.
Ce sont les muscles :
· Ischio-caverneux
· Bulbo-caverneux
· Transverse superficiel du périnée
· Releveur de l’anus
· Grand fessier

7) les glandes mammaires

Elles reposent sur les muscles situés sur le devant de la cage thoracique :
· Le petit pectoral
· Le grand pectoral

a) Constitution
· Le facia-superficialis : aponévrose
· Du tissu graisseux plus ou moins développé
· Un réseau de globes mammaires contenant des canaux galactophores : tissu glandulaire
· Une aréole
· Un mamelon
· Des tubercules de Montgomery

b) Le sein a 2 fonctions
· La lactation
· Une fonction érogène

c) Vocabulaire

Mammectomie ou mastectomie : ablation de la glande mammaire
Ovariectomie : ablation des ovaires
Salpingectomie : ablation des trompes
Hydrosalpinx : présence de sérosités dans les trompes
Tumorectomie : ablation d’une tumeur
Dyspareunie : rapports sexuels douloureux


Physiologie de l'appareil génital féminin

a - Le cycle génital, ou cycle menstruel

Il est en moyenne de 28 jours.
De la puberté à la ménopause, sauf pendant les périodes où la femme est gravide.
Il est composé en fait de plusieurs cycles.

1) le cycle ovarien

L'ovaire, ou gonade, a deux fonctions :

a) Fonction exocrine
Production de cellules sexuelles : gamètes femelles ou ovules

b) Fonction endocrine
Production d'hormones ovariennes
· Oestrogènes
· Progestérone

Le cycle part du début des règles.
Du premier au 14ème jour se produit la maturation folliculaire.
Plusieurs mécanismes participent à mûrir un follicule, pour aboutir à un ovule.
Un seul follicule primordial entre en activité.
Il mûrit l'ovule qu'il contient.
Il secrète une hormone : l'œstradiol.
L'ovule est libéré au moment de l'ovulation, sous l'action des hormones hypothalamo-hypophysaires.
Au 14ème jour, le follicule éclate et libère son ovule mûr qui va s'engager dans la trompe.

Soit l'ovule est fécondé, et il y a grossesse.
Soit il n'est pas fécondé, il s'atrophie et disparaît avec les règles.

Le follicule se rétracte, il se comble, ses cellules se chargent de graisse.
L'ensemble prend un aspect pigmenté ; c'est le corps jaune.

Si il y a grossesse, celui-ci persiste, augmente de volume et sécrète une grande quantité d'hormones :
· Progestérone
· Œstradiol
Il continue à fonctionner ainsi alors jusqu'au milieu de la grossesse : c'est le corps jaune gestatif.

Lorsque l'ovule n'a pas été fécondée, le corps jaune s'atrophie, ne laissant qu'une surface cicatricielle à la surface de l'ovaire.
C'est ce que l'on appelle le corps jaune périodique, dont l'évolution est terminée au 28ème jour, date de début d'un nouveau cycle.

2) le cycle utérin

Pendant les règles, toute la muqueuse du cycle précédent est éliminée.
Les 4 premiers jours du cycles sont donc marqués par la desquamation de la muqueuse utérine, accompagnée par une hémorragie : ce sont les règles ou menstruation.

Ce phénomène prélude à la réapparition d'une muqueuse apte à assurer la nidation éventuelle de l'ovule du cycle à venir.

Du 4ème au 14ème" jour du cycle, l'utérus, sous l'action de la folliculine, régénère progressivement sa muqueuse qui prolifère mais reste lisse.

Du 14ème au 28ème jour du cycle, la muqueuse utérine subit une prolifération considérable.
Ses cellules se divisent activement.
Ses glandes se multiplient considérablement, formant des cryptes innombrables.
On parle de dentelle utérine du fait de la présence des artères spiralées.
Elle prend alors un aspect particulier en dentelle : c'est la dentelle utérine.
Elle est alors particulièrement apte à assurer la nidation de l'ovule si celui-ci a été fécondé.

Cette transformation s'effectue sous l'action de la FSH (follicle stimulating hormone) et de la progestérone du corps jaune.

Lorsque l'ovule n'a pas été fécondé, cette muqueuse inutilisée est éliminée.
Ce sont les menstruations qui marquent le début d'un nouveau cycle.

La durée de la phase post-ovulatoire est à peu près constante : 14 jours.
Les variations de durée des cycles jouent plutôt sur la phase pré-ovulatoire.

3) le cycle vaginal

Bien qu'elle ne soit apparemment le siège d'aucun phénomène macroscopique notable, la muqueuse vaginale subit en fait des modifications au cours du cycle menstruel.
Ces modifications ont été mises en évidence par la pratique des frottis cervico-vaginaux.
Ceux-ci consistent à examiner au microscope les cellules et les sécrétions vaginales recueillies au niveau du cul-de-sac vaginal à l'aide de petits tampons.

Ces frottis contiennent des cellules desquamées de la muqueuse vaginale.
L'aspect de ces cellules varie au cours des différentes phases du cycle, de même que la proportion des différents types de cellules.

a) Au cours de la phase folliculaire
Prédominance de cellules basophiles de volume moyen et à gros noyau.
Remplacées progressivement par des cellules éosinophiles dont le taux atteint 50 à 60% le 14ème jour du cycle.

b) Après l'ovulation
L'évolution inverse se produit.
Les cellules éosinophiles, d'abord prédominantes, cèdent progressivement la place aux cellules basophiles.

4) le cycle hormonal

Trois glandes produisent principalement les hormones :
· Hypothalamus : GnRH
· Hypophyse : FSH et LH (hormone lutéinisante)
· Ovaires : oestrogènes et progestérone

Il existe entre ces différentes hormones des interactions et des rétrocontrôles.
Ces rétrocontrôles sont positifs ou négatifs.
Le cycle menstruel est un phénomène complexe qui met en jeu la sécrétion d'hormones par les ovaires.
Celle-ci est régulée par l'axe hypothalamo-hypophysaire.
Pendant les 14 premiers jours du cycle, sécrétion par l'hypophyse de FSH et de LH, sous l'action de la GnRH (ex LHRH), hormone hypothalamique.
Cela entraîne la sécrétion d'oestrogène par les ovaires.
La FSH provoque la maturation folliculaire.
Au 14ème jour, l'ovulation se produit sous l'influence du pic de LH.
Du 14ème au 28ème jour du cycle, il y a diminution de la sécrétion de LH et de FSH.
Leur sécrétion est freinée par les oestrogènes et la progestérone sécrétées par le corps jaune.
La sécrétion de progestérone est stimulée par la LH hypophysaire.
L'ovaire et l'hypophyse interagissent.
La régulation de la sécrétion des hormones se fait par des rétrocontrôles positifs ou négatifs.

b - la régulation rétroactive

La quantité d'hormones libérée par une glande endocrine ou par un tissu endocrinien est déterminée par les besoins qu’a l'organisme de cette hormone à un moment donné.
La plupart des hormones sont libérées en brèves bouffées : des pulses.
Lorsqu'elle est stimulée de façon adéquate, une glande endocrine libère une hormone plus fréquemment.
Par conséquent, les taux de cette hormone augmentent dans le sang.
Inversement, en l'absence de stimulation, les bouffées sont peu fréquentes ou même inhibées.
Par conséquent les taux de cette hormone dans le sang s'abaissent.

Rétrocontrôle ovaire/hypophyse

La rythmicité du cycle ovarien résulte de l'action des hormones hypophysaires et du rétrocontrôle exercé par l'ovaire sur l'hypophyse.
L'hypothalamus intervient par une production pulsatile de GnRH, qui permet la sécrétion de FSH/LH : hormones gonadotrophines hypophysaires.
La période de l'activité pulsatile de l'hypothalamus est d'environ une heure.: elle n'a donc rien à voir avec le cycle menstruel.
L'action de la FSH s'exerce essentiellement sur la croissance des follicules et la production d'œstradiol.
Tandis que la LH favorise la formation du corps jaune et la production de progestérone.
En retour, l'œstradiol exerce un rétrocontrôle négatif sur l'hypophyse, qui permet la stabilisation relative des taux lors des premiers jours du cycle.
Lorsque le taux d'œstradiol dépasse 200 ng/l, il exerce un rétrocontrôle positif sur l'hypophyse.
Ceci forme une boucle auto-accélératrice qui provoque le pic brutal de LH/FSH.
Ce pic déclenche l'ovulation et la libération de progestérone.
En synergie, l'œstradiol et la progestérone exercent un fort rétrocontrôle négatif sur l’hypophyse, ce qui explique la chute de FSH/LH après l'ovulation.
La croissance, puis la régression du corps jaune, surtout producteur de progestérone, explique la phase lutéinique du cycle.
Ainsi, c'est l'alternance de rétrocontrôles différents qui expliquent les cycles sexuels.
La durée du cycle est liée à la vitesse de croissance des follicules et du corps jaune ; et par conséquent à l'activité métabolique des cellules folliculaires.


Anatomie de l'appareil génital masculin

1) les testicules

Deux glandes de forme ovoïde.
Leur surface est lisse.
Leur couleur blanc bleuâtre.
Leur consistance ferme.
Grande sensibilité.

a) Situation et rapports
Les testicules sont contenus dans une série d'enveloppes dont l'ensemble constitue les bourses, ou scrotum.

Ces enveloppes sont :
**La peau
**Une membrane fibreuse : le dartos, qui cloisonne le scrotum en 2 parties
**Une séreuse constituée de 2 feuillet : la vaginale
**Un feuillet pariétal appliqué contre le dartos
**Un feuillet viscéral appliqué contre le testicule

b) Structure
Chaque testicule est formé par une enveloppe fibreuse : l'albuginée.
L'albuginée entoure un grand nombre de lobules testiculaires.
Elle envoie entre eux des cloisons qui les séparent les uns des autres.

Chaque lobule est formé par le groupement de minuscules canaux :
· Les canalicules séminifères, ou tubes séminipares.

Chacun de ces canaux séminifères est constitué :
· D'une couche fibreuse
· D'une couche épitéliale formée de cellules de soutien : les cellules de Sertoli.
· De cellules de la lignée génitale : précurseurs des spermatozoïdes

Ces dernières sont des cellules hautement différenciées.
Elles subissent au cours de leur évolution une division particulière : la méiose.
Celle-ci aboutit à la formation des spermatozoïdes.

Entre les canaux ou tubes séminifères existent des îlots de cellules qui possèdent une sécrétion endocrine, qu'elles déversent dans le sang :
· Les cellules interstitielles ou cellules de Leydig.

2) L'épididyme

Organe long de 6 cm environ.
Appliqué contre le testicule, le long de son bord postéro-supérieur.
Il est également enveloppé par l'albuginée et la vaginale.

On distingue trois parties :
· La tête
· Le corps
· La queue

La queue est continuée par le canal déférent.

3) Le canal déférent

Canal long de 45 cm.
D'une consistance très ferme.
Il s'étend de la queue de l'épididyme au canal éjaculateur.
Il dessine avec l'épididyme une anse.
Il chemine d'abord le long de la face interne de l'épididyme dans les bourses.
Puis il remonte vers la région inguinale, en compagnie des vaisseaux et des nerfs destinés aux testicules.
Cet ensemble constitue le cordon spermatique.
À ce niveau, le canal déférent les l'élément central du cordon.
Il est aisément palpable.
Il travers ensuite le canal inguinale, pénètre dans la cavité abdominale, mais reste en dehors du péritoine.
Il longe la face latéral de la vessie.
Il surcroise l'uretère et atteint la base de la prostate.
Il se termine à ce niveau en se dilatant en une ampoule bosselée : l'ampoule déférentielle.
Celle-ci sert de réservoir aux spermatozoïdes dans l'intervalle des éjaculations.

À ce niveau, il traverse le canal inguinal.
Celui-ci peut être le siège d'une hernie : une partie des viscères descend dans le canal inguinal.

4) Les vésicules séminales

Ce sont 2 réservoirs musculo-membraneux situés en arrière de la prostate.
Ils sont branchés chacun sur la terminaison du canal déférent correspondant.
Elles sécrètent et contiennent un liquide destiné à diluer la bouillie épaisse des spermatozoïdes en réserve dans les ampoules déférentielles.

5) Les canaux éjaculateurs

Ce sont deux canaux très courts inclus en entier dans l'épaisseur de la prostate.
Ils sont formés par la réunion du canal déférent et de la vésicule séminale qui se fusionnent.
Il se termine au niveau de l'urètre postérieure dans lequel il débouche.

6) L’URÈTRE

C'est un canal qui a une double fonction :
· Urinaire
· Génitale
Ces 2 fonctions ne peuvent s'exercer en même temps du fait de la présence du sphincter lisse.
La contraction de celui-ci fait obstacle à la miction au cours de l'érection.
Les 2 canaux éjaculateurs se terminent dans l’urètre prostatique au niveau d'une saillie de sa paroi postérieure : le veru montanum, de part et d'autre d'un diverticule de sa cavité : l'utricule prostatique.

7) La prostate

C'est une glande annexée à la partie initiale de l’urètre masculin.
Elle est traversée par :
· L’urètre
· L'utricule prostatique
· Les canaux éjaculateurs

Elle participe aussi à la sécrétion d'un liquide de dilution pour les spermatozoïdes.

C'est le siège d'une pathologie très fréquente : l'adénome de la prostate.
Tumeur bénigne qui provoque une pollakiurie : mictions peu abondantes et fréquentes.

8) l'appareil de l'érection

Les organes érectiles sont entourés par des enveloppes auxquelles sont annexés des muscles.
Les organes érectiles de la verge sont :
· Les 2 corps caverneux
· Le corps spongieux

Ils sont constitués par une enveloppe fibreuse : l'albuginée.
Il en émane des cloisons limitant des aréoles emplies de sang.
Les organes érectiles sont constitués par un amas de capillaires sanguins dilatés, plus ou moins gorgés de sang, entourés par l'albuginée.

Les muscles sont :
· Le bulbo-caverneux
· L'ischio-caverneux

Ils sont contenus dans un organe qui s'appelle la verge ou le pénis.

Ils connaissent deux états :
· La flaccidité
· L'érection

La verge se termine à son extrémité par le gland.
Celui-ci comporte un repli cutané : le prépuce.
L'ablation de ce prépuce s'appelle la circoncision.

Le fait de ne pas décalotter la verge d'un jeune enfant peut donner un phimosis :
Adhérence du prépuce au gland suivi éventuellement d'une infection.
Nécessite une circoncision chirurgicale.

Il existe également un périnée : partie anatomique située entre la base de la verge et l'anus.
Il est constitué de muscles et d'aponévroses disposées en trois plans.

9) Le produit de l'érection

Le sperme est un mélange de spermatozoïdes et de sécrétions provenant :
· Des vésicules séminales
· De la prostate
· Des glandes de Cowper

Ces dernières, au nombre de 2, ont la grosseur d'un petit pois.
Elles sont situées sous la prostate.
Elles sécrètent une substance alcaline qui protège les spermatozoïdes en neutralisant le milieu acide de l'urètre.

Chaque éjaculation déverse en moyenne de 2,5 à 5 ml de sperme.
Elles contiennent de 50 à 100 millions de spermatozoïdes par ml.

Lorsque ce chiffre est inférieur à 20 millions, il est probable que le sujet soit stérile.
Il est nécessaire de pratiquer un spermogramme.

Le sperme fournit aux spermatozoïdes :
· Un moyen de transport
· Des nutriments

10) Le SPERMATOZOÏDE

Il comporte trois parties :
· La tête, garnie d'une coiffe ou acrosome
· Le col
· La queue ou flagelle

La glaire cervicale de la femme, située au niveau du col de l'utérus, se modifie au cours du cycle.
Au moment de l'ovulation, du 13ème au 17ème jour, elle devient filante, alors qu'elle est collante le reste du temps.
Elle aide les spermatozoïdes à remonter jusqu'aux trompes.

11) Le spermogramme

L'examen du sperme s'appelle le spermogramme :
On recueille un échantillon du sperme, ou éjaculât, que l'on va étudier :
· Volume
· Mobilité : pourcentage des spermatozoïdes mobiles et qualité des mouvements
· Numération
· Morphologie
· pH
· Dosage du fructose


Physiologie de l'appareil génital masculin

Les hormones sont sécrétées par les testicules.

1) la testostérone

L'hormone essentielle est la testostérone.
Elle est sécrétée par les cellules de Leydig.
Son action est multiple :

a) Action tissulaire
· Développement des organes du tractus génital mâle
· Elle contribue au développement musculaire et squelettique
· Action sur la peau : plus rude et plus pigmentée
· Action sur la répartition du tissu graisseux
· Sur le développement pileux
· Agit sur la musculature du pharynx, conditionnant les mues de la voix

b) Action sur le comportement
· Elle augmente la combativité et l'agressivité
· Elle développe la libido

c) Action métabolique
· Porte surtout sue les lipides : engraissement rapide en cas de castration

2) L'inhibine

Hormone non stéroïdienne.
Sécrétée par les cellules de Sertoli.

Trois actions :
· Bloque la synthèse et la libération de FSH
· Au niveau hypothalamique : inhibe la synthèse de GnRH
· Au niveau testiculaire, elle joue un rôle dans l'acquisition de la mobilité des spermatozoïdes

La testostérone a un effet de rétrocontrôle négatif sur la production de GnRH, et donc de FSH/LH.
La nutrition de l'individu a une conséquence sur la production de ces hormones.
Le bon équilibre alimentaire est donc important, et notamment le fait d'avoir un apport suffisant en vitamine E, qui participe à la spermatogenèse.

vendredi 5 octobre 2007

ANÉMIE


Définition

L'anémie est une diminution de la quantité d'hémoglobine fonctionnelle circulante totale. Elle est définie comme l'abaissement de la concentration en hémoglobine du sang périphérique en deçà de valeurs qu'on considère comme généralement normales en fonction de l'âge à savoir :


Nouveau-né inférieur à 135 g/L
A 6 mois inférieur à 95 g/L
A 12 ans inférieur à 115 g/L
Femme adulte inférieur à 120 g/L
Grossesse (3ème trimestre) inférieur à 110 g/L
Homme adulte inférieur à 130 g/L
Homme + 70 ans inférieur à 125 g/L
Femme + 70 ans inférieur à 115 g/L

Caractéristiques de l'anémie

1. Diagnostic étiologique

**Interrogatoire du patient
- Ethnie, âge, sexe, mode de vie.
- Antécédents familiaux : maladies héréditaires des globules rouges.
- Antécédents personnels : insuffisance rénale chronique, maladie inflammatoire.

**Sémiologie clinique
- Signes physiques : pâleur de la peau et des muqueuses, plis de la main.
- Syndromes d'anémie (conséquences de l'hypoxémie)
* hémorragie aiguë : dyspnée, tachycardie, signes d'insuffisance cardiaque.
* hémorragie chronique : absence de signes cliniques / adaptation progressive et augmentation de l'hémoglobine.
**Examens biologiques
* Hémogramme
L'hémogramme est l'examen de référence. Il permet d'apprécier la morphologie et les proportions relatives des éléments du sang, normaux ou non. Le taux d'hémoglobine à l'hémogramme permet par exemple d'affirmer un diagnostic d'anémie évoqué par des signes physiques.

La réticulocytose
Elle sert à apprécier l'état de la production érythrocytaire de la moelle osseuse et permet d'aboutir au caractère central ou périphérique de l'anémie.
- régénératif : production de réticulocytes augmentée (supérieur à 100 000 / mm3), périphérique.
- arégénératif : production de réticulocytes diminuée (inférieur à 100 000 /mm3).

Le volume globulaire moyen (VGM)
Le diagnostic étiologique de l'anémie repose prioritairement sur le VGM.
Il rend compte de la taille des globules rouges.
VGM = Hématocrite / Nombre de GR par mm3.
Le VGM est normalement compris entre 80 et 100 µm3.
- VGM supérieur à 100 µm3 : caractère macrocytaire.
- VGM inférieur à 100 µm3 : caractère microcytaire.
- Sinon VGM normocytaire.

La concentration corpusculaire moyenne en hémoglobine (CCMH)
C'est la quantité d'hémoglobine contenue dans 100 ml d'hématies qui seraient débarassées du plasma.
CCMH = Taux d'hémoglobine (g/100 ml) / Hématocrite x 100.
Cette concentration doit être de 1,32 g/ml plus ou moins 0,03.
- Si la CCMH est normale : caractère normochrome de l'anémie.
- Si la CCMH est abaissée : caractère hypochrome.

La teneur corpusculaire moyenne en hémoglobine (TCMH)
C'est la quantité moyenne d'hémoglobine contenue dans un globule rouge correspondant au rapport Taux d'hémoglobine / Nombre de GR. La teneur se trouve normalement entre 27 et 31 picogrammes.

*Autres dosages : bilan initial
- Ferritine (réserve en fer),
- Transferrine ou Sidérophiline (protéine de transport du fer),
- Coefficient de saturation de la transferrine (CST),
- Capacité totale de fixation de la transferrine (CTF),- Acide folique érythrocytaire,
- Vitamine 12.

* Examens éventuels après le bilan initial
- Myélogramme (expression en pourcentage de chacune des catégories des cellules de la moelle osseuse recueillie par ponction) : il n'a pas d'intérêt dans les anémies de cause bénigne.
- Biopsie médullaire,
- Bilan thyroïdien,
- Fibroscopie gastrique : elle n'est indiquée que dans le cas d'anémie ferriprive de l'adulte ne relevant pas d'une cause évidente, gynécologique notamment. Elle peut aussi servir à la surveillance d'une anémie de Biermer mais le diagnostic se fait autrement (dosage sérique de B12, gastrinémie).
- Coloscopie,
- Test de Coombs ou test à l'antiglobuline (permet la détection des anticorps incomplets grâce à l'action d'un sérum hétérologue anti-immunoglobulines qui provoque l'agglutination) : oriente ou non vers une anémie hémolytique auto-immune.
Tableau : Orientation du diagnostic étiologique
- fichier pdf
Tableau issu du Manuel Hématologie des Professeurs R. Zittoun, A. Bernadou et M. Samana
- Doin Editeurs-Paris, 1982.

2. Diagnostic différentiel
- Le taux d'hémoglobine peut être faussement abaissé dans les hémodilutions des syndromes oedémateux ou des apports hydriques importants, de l'hypersplénisme, des hyperprotidémies importantes.
- A l'inverse, un déficit en plasma peut masquer une véritable anémie. C'est le cas dans les panhypopituitarismes, les insuffisances surrénales chroniques, certaines hypothyroïdies et dans les premières heures d'une hémorragie aiguë.

3. Classification des anémies
Au terme de ce bilan on peut isoler trois grandes classes d'anémie :
- Les anémies microcytaires et hypochromes, non régénératives,
- Les anémies macrocytaires et non régénératives,
- Les anémies normocytaires, normochromes régénératives et non régénératives.
**Les anémies microcytaires
Ce sont les anémies les plus fréquentes. Elles sont non régénératives et liées généralement à un trouble du métabolisme du fer. Elles se traduisent par un volume globulaire moyen et une teneur corpusculaire moyenne en hémoglobine abaissés.
On parle aussi d'anémies ferriprives. Les anémies microcytaires sont de trois types :
- Carence martiale : liée à la lenteur d'installation et au caractère tardif de l'anémie.
Origine : saignement chronique digestif ou gynécologique.
- Anémie inflammatoire
- Troubles de la synthèse de l'hème : dans ce cas, les anémies sont hypersidérémiques.

**Les anémies macrocytaires
Elles sont non régénératives et liées dans la majorité des cas à un défaut de division cellulaire des précurseurs érythroblastiques.
Cette anomalie est soit le fait de dysfonctionnements complexes : dyshématopoièse ou dysmétabolisme soit le fait d'une carence vitaminique B12 ou folates.

**Les anémies normocytaires
- Les non régénératives traduisent une production médullaire anormale : hypoplasie.
- Les régénératives correspondent à des anémies hémolytiques par destruction des globules rouges. Elles font rechercher une hémolyse clinique (ictère, splénomégalie), une hémorragie aiguë, une régénération de la moelle par exemple après chimiothérapie.

**Mécanismes de l'anémie

*Pertes d'hématies
- Hémorragie chronique ou aiguë

*Insuffisance de la production d'hématies
- Par hypoplasie médullaire ou dysplasie
1-peut aller jusqu'à l'aplasie,
2-insuffisance médullaire primaire ou secondaire (infectieuse, envahissement de la moelle),
3-diminution des plaquettes,
4-myélodysplasie (vu chez les personnes âgées, proche de la leucémie aiguë).
- Insuffisance de synthèse de l'hémoglobine
* carence en fer, en certaines vitamines, enzymes,
* thalassémie.

**Augmentation de la destruction des hématies
- Peut survenir dans la circulation elle-même (hémolyse intravasculaire), ou dans certains organes comme la rate et le foie (hémolyse extravasculaire).
- La moelle n'est plus capable de compenser la destruction des GR.
-Peut-être corpusculaire (anomalie d'un constituant du GR) ou extracorpusculaire (Ac contre GR).

**Inflammation
- Détournement du fer

Traitement

1--Anémies ferriprives
- Sels ferreux jusqu'à guérison et reconstitution des réserves en fer. En général, 100 mg minimal à 200 mg maximal par jour sur une durée de 3 à 6 mois. L'anémie est corrigée en 1 à 2 mois mais le traitement doit être poursuivi. Le meilleur test de remplissage des réserves est la normalisation de la capacité de fixation de la sidérophiline.
Il peut exister de petits symptômes : nausée, dyspepsie, diarrhée.
Les indications transfusionnelles sont exceptionnelles et presque toujours abusives.
- Folates si besoin dans un 2ème temps en cas de consommation
- Recherche d'un saignement chronique.

2--Anémies par carence en vitamine B12 : Anémie mégaloblastique ,Anémie pernicieuse ou maladie de Biermer
- Vitamine B12 jusqu'à guérison : injection intra-musculaire hebdomadaire d'une ampoule de Vit.B12 (1000 pg).
- Traitement étiologique (traitement à vie par la vitamine B12 quand on ne peut pas traiter la cause (injection mensuelle) : anémies pernicieuses, gastrectomies totales...).

3--Anémies par carence en folates : Anémies mégaloblastiques
- Acide folique ou folinique per os jusqu'à guérison : Spéciafoldine(R), Foldine(R) = 1-2 comprimés /j.
- Quand prescription de B12 et acide folique ensemble, prescription conseillée de sel ferreux (Tardyféron(R)) associé.
- L'acide folique intra-musculaire n'est réservé qu'à de fortes compensations c'est-à-dire s'il existe un problème d'absorption.
- Traitement étiologique.

4--Anémies inflammatoires (Anémies des insuffisants rénaux)
- Erythropiétine recombinante à forte dose en sous-cutané.
- Sels ferreux nécessaires dans les cas douteux où une carence martiale peut se surajouter à une anémie inflammatoire.
- Les transfusions de GR ne sont nécessaires qu'en cas de pathologie cardiovasculaire sous-jacente ou chez le sujet très âgé. Elle peuvent être utiles dans le paludisme à Plasmodium Falciparum avant que le traitement étiologique ne fasse effet.

5--Sphérocytose héréditaire (ou maladie de Minkowski-Chauffard) : Anémie hémolytique congénitale
- Splénectomie
- Alternative thérapeutique : Cholécystectomie si lithiase pigmentaire
- Vaccination antipneumococcique

6--Hémoglobinurie nocturne (maladie de Marchiafava-Micheli) : Anémie hémolytique congénitale
- Transfusion de culots déleucocytés et déplaquettés
- Greffe de moelle osseuse
- Alternative thérapeutique : Antivitamine K en cas de thrombose

7--Anémie aiguë mal tolérée
- Transfusion de culots globulaires (indications très restrictives à cause du risque de transmission d'infections)
- Remplissage vasculaire si choc hémorragique

mercredi 3 octobre 2007

journées de l'examens

Salut

Les deux premières journées de l'examen sont parfaitement bien passées. je crois que tout le monde était satisfaits.
Il ne reste que l'épreuve pratique espérant que tout ira bien demains.

mardi 2 octobre 2007


SPINA BIFIDA

Qu'est-ce que c'est ?

Le spina-bifida se définit par l'absence de fermeture postérieure du canal osseux (colonne vertébrale) dans lequel se trouve la moelle épinière. Le degré de l'anomalie est très variable.


On distingue :
Les spina-bifida occultes ;
Les spina-bifida ouvertes (1 cas sur 800 naissances).



Causes et facteurs de risque:



La cause est inconnue mais il existe une prédisposition familiale (facteurs génétiques multifactoriels). Par ailleurs, plusieurs études ont mis en évidence le rôle favorisant d'une carence en acide folique en début de grossesse.



Le risque général pour une femme enceinte d'avoir un enfant présentant cette anomalie est près de 1 pour 1 000. L'échographie foetale en fait souvent le diagnostic. La ponction amniotique à la 14e-16e semaine permet de doser l'alphafotoprotéine et l'acétylcholinestérase. Un taux élevé traduit une anencéphalie (absence de cerveau) ou un spina-bifida. Une éventuelle décision d'interruption thérapeutique de grossesse en cas de non fermeture importante peut alors être prise.



Les signes de la maladie:



Les spina bifida occultes
Il s'agit de l'absence de fermeture complète du canal rachidien. L'arc postérieur des dernières vertèbres est ouvert.
En général, ils n'entraînent aucun symptôme et ne nécessitent aucun traitement.
En cas de fistule dermique (trou dans la peau) faisant communiquer les méninges avec l'extérieur, on peut observer des méningites purulentes à répétition. Un traitement chirurgical est alors nécessaire.



Les spina bifida ouvertes
Il en existe 2 types :



*Les méningocoles : il s'agit d'une tuméfaction dorsale médiane.
Le diagnostic est évident : il existe au bas du dos, sur la ligne médiane, un sac recouvert d'une peau mince. Ce sac contient du liquide céphalo-rachidien. La moelle est normale mais le rachis et les méninges sont ouverts. Il n'y a pas de signe neurologique ni d'hydrocéphalie associés.
*Les myéloméningocoles : il s'agit également d'une tuméfaction dorsale médiane.
Dans ce cas, contrairement au méningocèle, la moelle est ouverte et à nu ainsi que les racines nerveuses, exposant à des complications.
Le sac présente trois zones concentriques : au centre, on voit une partie rouge brunâtre, saillante, irrégulière : c'est la moelle épinière. Autour, on voit une fine membrane suintante : ce sont les méninges molles (arachnoïde). Entourant cette masse, une zone périphérique de peau rougeâtre et mince se continue avec la peau normale.
Il existe un revêtement épidermique mais la moelle est ouverte et adhère à la peau. Les troubles neurologiques sont importants : paralysie flasque (molle) des membres inférieurs, pieds-bots, luxation paralytique des hanches, atteintes sphinctériennes anale et surtout vésicale avec rétention ou incontinence urinaire et/ou fécale. Une hydrocéphalie est souvent associée (80 % des cas).
Les complications infectieuses locales sont responsables de méningites purulentes.
Les troubles vésicaux sont responsables d'infections urinaires, de pyélonéphrite chronique et d'insuffisance rénale.
Le diagnostic est porté dès la naissance à l'examen du dos.
L'enfant doit être transféré en milieu spécialisé, couché sur le ventre, avec un pansement stérile sur la partie ouverte.



Traitement



Le traitement est complexe et repose avant tout sur la prévention par la prise d'acide folique.
Les recommandations du Ministère de l'emploi et de la solidarité, Secrétariat à la Santé et aux handicapés datant du 31 août 2000 préconisent d'insister auprès des femmes en âge de procréer sur la nécessité de consommer des aliments riches en folates : légumes verts à feuilles, légumes secs, agrumes.
Par ailleurs une supplémentation systématique à débuter 4 semaines avant la conception (et à poursuivre 8 semaines après) doit être instaurée chez les femmes à risque :
Grossesse antérieure avec anomalie de fermeture du tube neural ;



En traitement curatif, les médecins ont le choix entre deux attitudes, en milieu neurochirurgical :
Intervenir rapidement pour refermer la plaque ;
Attendre quelques jours ou semaines que la surface de la plaque s'épithélialise (se transforme en épithélium cutané).
En cas d'hydrocéphalie associée évolutive, une dérivation par valve peut être effectuée.
Les mesures orthopédiques et urologiques, la rééducation et les mesures éducatives font l'objet d'une décision pluridisciplinaire
.
LA NOTION DE HANDICAP

Maladie qui entraîne une déficience qui entraîne une incapacité qui entraîne un désavantage.
Dans le langage courant on parle d’handicap en terme d’attribution « c’est un aveugle, c’est un paralysé ». Seulement il existe différents degrés de cécité ou bien plusieurs paralysies. On ne peut donc pas se rendre compte de l’impact réel sur la vie du sujet. C’est pour cela que l’OMS avec l’appui des personnes handicapées a créé une nouvelle définition :

Maladie – Déficience – Incapacité – Désavantage.

La déficience :
Elle correspond à une atteinte plus ou moins importante d’une ou plusieurs fonctions de l’organisme.

Les incapacités :
C’est la conséquence de la déficience et donc l’inaptitude à faire une activité.

Les désavantages :
C’est le retentissement culturel, économique et social de la déficience ou de l’incapacité. C’est à dire, par rapport aux personnes du même âge, du même sexe et de la même profession.


LES TROIS GRANDES CATÉGORIES DE HANDICAP

1° Les handicaps moteurs.
Il s’agit d’une déficience de la motricité et de la mobilité. La grande majorité des handicaps nécessitants une aide pour le maintien à domicile sont des handicaps moteurs.


2° Les handicaps mentaux. Il existe deux catégories :

La déficience : Le Q.I. est touché. Exemple la trisomie 21.
La maladie mentale : L’intelligence n’est pas touchée, il s’agit d’un trouble du comportement. Exemple : La névrose. (La personne a conscience de ses troubles), les phobies, les obsessions, l’hystérie.
La psychose : La personne se construit sa propre réalité et n’a pas conscience de ses troubles.
Exemple : la paranoïa – la schizophrénie- l’autisme.

3° Les handicaps sensoriels.
Les déficiences visuelles
Les déficiences auditives
Les conséquences sont différentes selon la gravité (le degrés de l’atteinte), et selon l’origine (naissance, acquis)

LA MALADIE D’ALZHEIMER

Qu’est ce que la Maladie d’Alzheimer ?

C’est une maladie neurologique.

C’est une atteinte de la mémoire et d’au moins une autre fonction cognitive (l’attention, le langage).

Les symptômes :

- Amnésie : Troubles de la mémoire récente.

- Aphasie : Perte de la parole ou mot mal employé.

- Difficulté à se situer dans le temps (matin, midi, soir).

- Apraxie : Difficulté à adapter ses mouvements volontaires avec un but (attraper un objet).

- Agnosie : La personne ne reconnaît plus ses proches ou des objets usuels).

- Cachexie : Maigreur extrême et altération profonde de toutes les fonctions de l’organisme.


LA DEMENCE FRONTO – TEMPORALE


Symptômes :

- Troubles du comportement :
o Agressivité.
Désinhibition.

- Troubles de l’humeur :
Euphorie.
Apathie.

Impossibilité d’inhiber une information inutile.

LA SCLEROSE EN PLAQUES


C’est une maladie inflammatoire du système nerveux central. Il s’agit d’une maladie auto-immune.
Diagnostique par IRM et ponction lombaire.

Les symptômes :

-Troubles de la motricité.

-Les troubles de la vision.

-Les troubles neurologiques.

-Les troubles génito-urinaires : parfois incontinence ou difficulté à uriner. Chez l’homme l’impuissance est fréquente.


Traitements possibles :

Corticoïdes – injections intra-musculaires.

L’I.M.C.
Infirmité Motrice Cérébrale
(Congénitale)

Symptômes :

Troubles de mouvements et de l’attitude.

Absence de tonus.

Retard mental possible.

Perte d’audition.

Crise d’épilepsie possible.

Trouble de la vision.

LA MALADIE DE PARKINSON


Il s’agit d’une pathologie neurologique grave.
C’est une maladie du système nerveux central (cerveau) qui se traduit par un déficit des neurones. C’est une pathologie évolutive.

Les symptômes :

Tremblements au repos.

Hypertonie : Rigidité musculaire avec des contractions involontaires.

Akinésie : Rareté et lenteur des mouvements.

Troubles de l’équilibre.

Troubles de l’écriture.

Trouble de la parole.

Grande fatigue.

Troubles digestifs : Hypersalivation, déglutition ralentie, constipation, amaigrissement.

Déformations articulaires.

Troubles de la mémoire.

Difficultés intellectuelles.

Troubles psychiques : (dépression, anxiété).



LA MYOPATHIE DE DUCHENE


C’est une affection musculaire qui évolue progressivement vers l’atrophie et la faiblesse musculaire. Ensuite nécrose du muscle.

Un retard intellectuel est possible

Difficulté à marcher, des chutes répétées.

Du fait de l’atteinte des muscles respiratoires et d’une insuffisance cardiaque la durée de vie est limitée.


LA DEMENCE A CORPS DE LEWY


Troubles moteurs semblables à ceux de la maladie de Parkinson.

Les symptômes :

Chutes.

Pertes d’équilibre.

Tremblements

Parfois des hallucinations.

Perte de la mémoire.

Difficultés de concentration.

L’A.V.C.
Accident vasculaire cérébral


La principale cause de l’AVC est l’Athérosclérose.

- Ischémie cérébrale : Artère bouchée par un caillot de sang
- Hémorragie cérébrale.


Paralysie possible : (souvent hémiplégie)

Troubles du langage possible.

Troubles sensoriels, surtout de la vue.

Troubles du comportement possible.

déplacement

le 30 septembre 2007

c'était un jour un peu différent, car c'est la 1 ère fois que nous nous déplaçons pour travail . c'était pour le compte d'une association des malades diabétiques à Agafay.
notre travail était : prise de la tension artérielle , glycémie puis noter les informations et renvoyer le malade pour la visite médicale.
nous étions 4 filles et deux médecins.
tout est bien passé

jeudi 27 septembre 2007

le passage

il reste que peu de temps pour finir notre 1ère année et commencer la 2ème.
je me demande si j'ai bien fait durant toute cette année et s'il m'a fallu faire des choses que jé pas fait!!!!! et tant d'autres questions, mais bon le temps va plus revenir en arrière ce que j'ai pu faire je l'ai fait et ce qui m'a échappé il reste du temps encore pour le récupérer.

lundi 24 septembre 2007

tout est bien, qui fini bien

après ce qui c'est passé, maintenant on travail tranquillement, il n'y a rien qui nous empoisonne la vie.
mais hélaaas, il y a des gens qui deviennent malades si té heureux dans ta vie.
aujourd'hui, une fille que jé commencé à croire qu'elle est une amie sur qui on peut compter, s'est transformé en monstre comme si un serpent la piqué.
elle m'a insulté et parti sans que je lui fasse la moindre des choses!!!
les gens sont devenu hypersensibles à nos jours.
DOMMAGE

mercredi 19 septembre 2007

la vie n'est pas toujours rose ...

ce que je vais raconter sur cette page n'est qu'une image de ce qui se passe chaque jour dans le monde mais qui laisse des traces dans votre mémoire surtout si c'est la première fois que ça vous arrive.
une journée sombre depuis son début ou si je veux être exacte, depuis la journée précédente.
c'était comme un cauchemar, une femme qui appartient aux temps des nazies et qui voudrait bien nous humilier juste pcq nous sommes des ""S"" , mais puisque nous le sommes vrmnt il était préférable de supporter un peu et essayer de s'adapter, mais hélas les choses ont perdu leur sens.
et puisque le tout est devenu une affaire d'humiliation, le temps est venu pour faire bouger les choses et voir si ça marchera ou pas, eeehhh oui bien sur ça a bien marché l'affaire ne pourra plus être réglée sur terre il faut monter les échelonnes de la direction pour faire signaler le tout au surveillant générale c'est lui qui a plus d'autorité, mais pour moi c'était juste pour lui faire montrer que je sais ce qu'elle mijote et que je peux parler.
ça a marcher dieu merci mais il faut attendre pour savoir ce qui va se passer et qu'elle sera sa réaction!!!!!!

lundi 5 mars 2007

LES ANTICOAGULANTS


I *Définitions et buts

Anticoagulants :

sont des substances empêchant la coagulation du sang par action direct sur les différents facteurs impliquées dans l’hémostase.

But du ttt anticoagulant :
- Prévenir ou stopper l’évolution de la thrombose sans provoquer l’hémorragie.
- Limiter l’extension de la thrombose.
- Prévenir les récidives.

II *Indications

A /Maladie thromboembolique

*Thrombose veineuse : phlébite. Chez personne alitée de façon prolongée et ou présentant des facteurs de risques ( insuff veineuse, varices, obésité, accouchement, contraception orale et tabac, ATCD de phlébite ).
*Thrombose artérielle : embolie pul / infarctus du myocarde

B/ Indication cardiologique

Infarctus du myocarde, insuffisance cardiaque, cardiopathie valvulaire, patient porteur de prothèse valvulaire mécanique, trouble du rythme.

C/ Artériopathie des membres inférieurs

Oblitération artérielle aigue, artérite évolutive ( allant vers la nécrose ).

D/ Indication neurologique

Embolie cérébrale ( AVC ), personnes atteintes d’affection neurologique imposant une longue immobilisation ( paralysé ).

E /Indication chirurgicale

Chirurgie thoracique, orthopédique et gynéco.

III *Les contres indications

Tout patient ayant des anomalies de l’hémostase ( ex : hémophile ), ulcère gastro-duodénale, HTA, AVC hémorragique, grossesse et allaitement mais uniquement pour les anti vit K, allergie à l’héparine.


IV *La classification

A /Les hépariniques

Substance naturelle, surtout présente dans le foie et les poumons.

1) Mode d’action
Rapide, immédiat, éliminé par le rein. Elle inhibe les facteurs qui transforment la prothrombine en thrombine.
2) Présentation
a) Héparine sodique
Forme injectable en IV = héparine sodique.
Forme injectable sous cutané = héparine calcique et HBPM.
**Indication : ttt des thromboses veineuses déclarées et thrombose arti.
**Administration : demi vie de l’héparine est relativement courte (90min +/- 30min), donc elle oblige à recourir à des administrations continues. Utilisation d’appareil de régulation du débit.
**Spécialités : présentation en flacon de 5ml représentant 25 000 UI soit 25mg. Prescription en fonction du poids/24h.
**Surveillance de l’efficacité :
=Clinique : observation du patient, amélioration des signes lié à la limitation de l’extension du caillot et selon une indication.
=Biologique : prise de sang = TCA qui mesure la coagulabilité globale en seconde, sous forme de rapport entre TCA patient et TCA témoin. Ratio normal quand inf à 1,27.
**Ttt curatif : TCA doit être entre 2 à 3 x le TCA témoin.
**Ttt préventif : TCA malade doit être entre 1,5 à 2 x le TCA témoin.
Lors de la mise en place d’un ttt à l’héparine, TCA doit être réalisé à la 4ème h après la mise en route de la 1ère seringue. Une fois le ttt instauré le TCA peut se réaliser à tout moment. Si changement de posologie = TCA au bout de 4h après nouvelle administration.
**L’héparinémie : dosage de l’héparine dans le sang, taux d’efficacité compris entre 0,2 et 0,5 UI/ml.
**Surveillance de l’innocuité :
=Clinique : basé sur le risque hémorragique. Existe incident et accident. Incident: ( gingivorragie, épistaxis, hématurie, plaie qui saigne +++…) = signes d’alerte. Accidents: ( hémorragie digestive, hémorragies cérébro-méningée notamment chez pers âgées, HTA…). Surveillance pouls, tension, état respiratoire, état de conscience, coloration de la peau, des muqueuses et des téguments. Regarde la cicatrice, le pansement, système de drainage, d’aspiration et surveillance de la perfusion.
=Biologique : se fait par prise de sg : TCA, NFS et plaquettes. Héparine peut donner une thrombopénie.

b) HBPM
**Indications : se font selon les dosages, ttt prophylactique de la maladie thromboembolique veineuse notamment en chirurgie. Ttt thrombose veineuse profonde constituée.
**Administration : sous cutanée.
**Spécialité : LOVENOX®, INNOHEP®, FRAXYPARINE®, FRAGMINE®.
**Surveillance de l’efficacité :
=Clinique : préventif = non apparition des signes de phlébites, curatif = régression des signes. Basé sur l’observation du patient.
=Biologique : aucun contrôle si préventif. Si curatif = faire dosage de l’activité de L’antiXa le 2ème jours entre la 3ème et 4ème h après injection. Zone thérapeutique entre 0,5 et 1 UI antiXa/ ml.
**Surveillance de l’innocuité :
=Clinique : vérifier qu’il n’y a pas de saignements et qu’il n’y a pas d’hématome.
=Biologique : activité antiXa.

c) Héparine calcique
De – en – utilisé. Prévention des accidents thromboemboliques veineux et ttt des thromboses veineuses déclarées.
**Administration : en sous cutanée, 2 ou 3 injection / 24h.
**Spécialité : même marque.
**Surveillance de l’efficacité :
=Clinique : idem que les HBPM
=Biologique : surveillance TCA ( comme héparine sodique ), lors de la mise en route du ttt le 1er TCA est fait entre la 2ème et la 3ème injection. En cours de ttt le TCA est fait entre 2 injections.
Surveillance de l’innocuité : idem que l’héparine sodique. Surveillance locale si pas trop d’hématome.

**Risque thérapeutique liée aux interactions médicamenteuses :
Certaines familles de médocs sont susceptibles de potentialiser l’action anticoa de l’héparine. Ils agissent déjà sur la coagulation et entraînent donc des hémorragies.
ASPIRINE, dérivé salicylique et agrégat plaquettaire. Corticoïdes et anti-inflammatoire non stéroïdien ( AINS ) favorisent les saignements digestifs en interactions avec des anticoa.

B/ Les anti vitamines K

Produits de synthèses, anticoa oraux, utilisés en relais de l’héparine.

a) Mode d’action
Il diminue la synthèse des facteurs de la coa vitamine K dépendant. AVK sont éliminés par les reins, absorbés rapidement et totalement par la muqueuse digestive. Ils induisent une action anticoa dans les 36 à 72h après induction. Action anticoa des AVK peut résister 3 à 4 jours après arrêt du ttt.

b) Présentation
Comprimé sécables, dosage varie selon les spécialités.

c) Spécialité
SINTROM®, TROMEXANE®, PREVISCAN®, COUMADINE®…

d) Contrôle biologique
Se fait par 2 tests :
- le TP : valeur en % ( normal à 80 – 120% ). Si sous AVK, TP préventif efficace entre 35 et 45%. TP curatif efficace entre 25 et 35%.
- INR : + fiable, + précis et permet de limiter les disparités du TP. Absence de ttt anticoa INR = 1. Pour thrombose veineuse INR = compris entre 2 et 3. Pour thrombose artérielle ( ou intra card ) INR = compris entre 3 et 4,5. Au dessus de 4,5 pour INR = hémorragie.
Risque hémorragique même que l’héparine. Si hémorragie arrêt du ttt + injection de vit K.

e) Précaution à prendre
Attention aux interactions avec les médoc gastriques tels que les pansements gastriques, car diminution de l’action des vitamines Prise d’anticoa doit être régulière et se faire à heure fixe. Si oubli pas de rattrapage. En générale on fait une prise unique le soir. Toujours prévenir le médecin si saignements, boutons, pyrexie, diarrhée et vomissements. Dans la vie de tout les jours faire attention aux objets tranchants et éviter sport violent. Eviter les infiltrations, injections, acuponcture, et prévenir le dentiste et chir.

f) AVK et alimentation
Informer le patient et la famille qu’il existe des aliments riches en vit K pouvant entraîner des variations TP/INR. Attention aux choux, aux abats, aux épinards, aux tomates et aux poireaux.

C /Précautions à prendre lors de l’utilisation des anticoa

Education du patient surtout par rapport aux risques hémorragiques. Jamais arrêter un ttt anticoa brusquement car il peu y avoir un risque d’hyper coa de rebond. Respecter les modalités de prélèvements et les horaires. Surveiller pouls et TA et être à l’écoute de tout signes d’alerte pour dépister les maladies. Respecter mode d’emploi des médocs.

D /Modalités de relais des anticoa

- Relais héparinique / AVK : procéder à un chevauchement des 2 familles jusqu’à l’obtention d’un taux efficace du TP / INR et arrêt des hépariniques.
- Relais AVK / héparinique : délais de mise en route héparinique varie selon que les AVK sont utilisés à dose préventif ou curatif.
- Relais héparinique / calcique : arrêt de la seringue électrique d’héparine s’effectue 2h après injection de calciparine. TCA de contrôle.

mercredi 7 février 2007

Les anti-hypertenseurs

Définition:

se sont des médicaments qui font baisser la tension artérielle sans toucher à la cause de la maladie.

I-- les familles:

les anti-hypertenseurs se regroupent en quatre familles principales:
* les diurétiques;
* les beta-bloquants;
* les inhibiteurs calciques;
* les inhibiteurs de l'enzyme de conversion (IEC).

II-- les indications:

1/ les diurétiques:
* traitement de 1ère intention;
* hypertension artérielle associée à une insuffisance cardiaque.

2/les beta-bloquants:
* TRT de 1ère intention aussi;
* HTA associée à une insuffisance coronaire et après un infarctus du myocarde.

3/les inhibiteurs calciques:
* TRT de 1ère intention;
* HTA des sujets âgés;
* HTA associée à une insuffisance coronaire.

4/les inhibiteurs de l'enzyme de conversion:
* TRT de 1ère intention;
* HTA associée à une insuffisance cardiaque.

III-- les modes d'action:

1/les diurétiques:
* augmentation modérée de la natri-diurèse;
* baisse modérée du débit cardiaque.
2/les beta-bloquants:
* effet sur le système nerveux sympathique;
* diminution du débit cardiaque. Vasodilatation;
* effet anxiolytique.
3/les inhibiteurs calciques:
* blocage de l'entrée du calcium dans les cellules musculaires lisses artériolaires entraînant une vasodilatation.
4/les inhibiteurs de l'enzyme de conversion:
* inhibition de la formation de l'angiotensine II circulante et tissulaire.

IV-- la surveillance:

elle intervient dans six domaines auxquels il faudra faire attention:
* le TRT prescrit doit être suivie avec régularité;
* la perte du poids;
* le suivie d'un régime alimentaire sain;
* la réduction de la consommation d'alcool;
* une activité physique régulière;
* l'arrêt du tabagisme.

mardi 23 janvier 2007

exposé: la timidité

LA TIMIDITÉ


Sommaire


I- Notion de timidité

II- Timidité et crainte

III- Timidité entre le normal et le pathologique :
1- timidité normale
2- l’anxiété sociale

IV- Symptômes de la timidité :
A- symptômes visibles
B- symptômes organiques

V- Causes et influences de la timidité :
1- causes
2- les influences et les répercussions de la timidité

VI- Comment guérir la timidité ?

VII- Conclusion


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I- Notion de timidité :

Chez l'humain, la timidité est un sentiment d'insécurité que certaines personnes expérimentent lorsqu'elles se trouvent au contact de leurs semblables, qu'elles parlent à d'autres personnes, leur demandent des faveurs, etc.
La timidité se manifeste le plus souvent dans une situation non familière. Comme de nombreuses personnes timides évitent donc ces situations pour ne pas se sentir mal à l'aise, la situation reste étrangère, et la timidité se perpétue. Cependant, l'élément déclencheur est variable. Quelquefois, la timidité semble tirer son origine d'une réaction anxieuse physique. Chez d'autres personnes, la timidité se développerait d'abord, causant plus tard des symptômes physiques d'anxiété.

II- Timidité et crainte :


Il y a des gens, des endroits et des circonstances qui intimident, c'est-à-dire qui nous privent de l'aisance que nous avons dans les ordres ou dans les milieux qui nous sont familiers. L'opposition de la timidité et de la familiarité semble aller dans le sens d'une confusion entre la timidité et la crainte, telle qu'elle est impliquée dans le respect. D'un autre côté, la timidité est immédiatement réflexive, alors que la crainte reste intentionnelle : quand nous sommes intimidés, nous nous sentons gauches, lourds, maladroits, et nous avons conscience de la chose grotesque, à la limite, que nous pouvons être sous le regard de l'autre. Alors que dans la crainte c'est de lui qu'il s'agit, dans la timidité c'est de nous. Ceci pour la réalité objective de ces affects.
Mais on peut souligner que cette conscience de ce que nous pourrions bien être sous le regard de l'autre implique que nous gardions une distance comparable à celle qu'impose le respect. Sauf que dans ce dernier cas, c'est de la grandeur de l'autre qu'il s'agit, alors que dans celui de la timidité c'est plutôt pour nous protéger de la chose que nous sommes par ailleurs que nous maintenons une distance : nous nous gardons d'approcher trop près ce regard ou ce jugement par quoi nous serons irrécusablement cette chose que nous n'avons pas pour vérité d'être.

III- Timidité entre le normal et le pathologique :

1- timidité normale :

La timidité n'est ni une maladie ni un trait de caractère, mais un trouble bénin que beaucoup apprennent à surmonter avec l’expérience de vie. La timidité ne constitue pas un véritable handicap pour la plupart des gens.
Lorsqu'elle est occasionnelle et limitée, la timidité n'empêche pas de vivre heureux. C'est le cas d'une personne qui se trouve à l'aise avec sa famille, ses amis, un entourage professionnel familier, et se plaît dans ce cadre rassurant. Même si elle éprouve des craintes face aux inconnus, elle s'arrange, dans la mesure du possible, pour ne pas y être confrontée. Plus difficile à gérer est la timidité chronique et généralisée. Celle-là témoigne d'un malaise intérieur et de difficultés relationnelles qui entravent douloureusement tout épanouissement personnel.

2- l’anxiété sociale :

La phobie sociale :

C’est lorsque l’intensité de la réaction émotive interfère significativement avec le fonctionnement de la vie sociale de l'individu que l’on parlera de phobie sociale et qu’il faudra penser à un traitement psychologique.
Des psychiatres à l'Hôpital Sainte-Anne à Paris analysent dans leur livre La Peur des Autres le trac, la timidité et d'autres formes d'anxiété sociale, dont ils décrivent les manifestations psychologiques les plus fréquentes:
Appréhension à se retrouver en point de mire de la part d'autrui; se sentir observé, se croire évalué, penser que cette évaluation est négative.
Perception excessive de sa vulnérabilité: se sentir fragile, transparent aux yeux d'autrui, peu apte à se protéger, à se défendre, maladroit pour se contrôler et contrôler la situation, peu performant.
Auto-dévalorisation importante de ses propres comportements sociaux, même adaptés.
Surévaluation des exigences existant dans une situation ou une relation donnée.
Sentiment d'une agressivité latente ou potentielle de la part d'autrui: les autres sont plus puissants, plus compétents, et peuvent agresser en paroles ou en actes.
Hyper-vigilance portée à ses propres manifestations d'anxiété.
Les personnes timides prennent moins souvent la parole que les autres, sourient moins, regardent moins dans les yeux, mettent plus longtemps à répondre ou à relancer la conversation; les temps de silence sont plus fréquents dans leurs discours. Leur registre de mimiques et d'expressions est moins riche. La vie sentimentale, sociale et professionnelle des timides est marquée par les occasions perdues et aboutit souvent à la solitude.

VI- Symptômes de la timidité :

La timidité n'a pas des symptômes durables, mais ces symptômes paraissaient si le honteux est exposé à une situation non familial pour lui, comme rencontrer des étrangers, ou entendre quelque proverbes et c'est difficile pour lui de les suivre, ou regarder quelques étranges images ou quelque comportements.
Et la phobie se cause seulement pour le honteux en essayant de parler avec les autres ou les connaître.
Quelques symptômes paraissent chez le honteux nous pouvons les diviser à des symptômes visibles, et organiques :
A- Symptômes visibles :

- L’augmentation de la température
- Rougeur dans le visage et les oreilles
- Sentir la fuite des paroles
- Sentir une chute à cause d’une syncope d’une dure timidité

B- Les Symptômes organiques :

- L’augmentation de la pulsation du coeur
- Sécheresse dans la gorge
- Un tremblement des mains

Et malgré le honteux fait beaucoup d’effort plus que les autres, mais il reste non familier même s'il peut faire ce que les autres ne peuvent pas le faire

V- Causes et influences de la timidité :

1- les causes :

Chez l’enfant :

A - des causes héréditaires :
La timidité paraît chez les enfants pendant la rencontre d’une personne étranger où quand ils sont exposés à quelques situations non familières
B - des causes biologiques :
La physiologie du cerveau chez l'enfant emmène au phénomène de la timidité
C - des causes écologiques :
Ces causes se produisent dans la maison ou à l’école pour attaquer l'enfant par la timidité
D - des causes saintes :
Comme la diminution dans l’alimentation de la femme enceinte ou elle a été attaquer par la fatigue et des troubles psychologiques et cela causent des influences su le système nerveux de foetus qui commence sa formation et sa croissance depuis les sixième semaine de la grossesse.

Chez l’adulte :
Parler devant une assemblée : 74%
Participer à un groupe : 73%
Rencontrer des inconnus : 70%
Rencontrer une personne de sexe opposé : 64%
Se sentir inférieur à ses interlocuteurs : 56%
(Etude P. Zimbardo)

Deux axes apparaissent donc :
- La nouveauté
-L'initiative
- Le fait d'être en point de mire
- L'implication personnelle

2- les influences et les répercussions de la timidité :

Les mauvaises influences de timidité ont des reflets sur la personnalité de l'être humain honteux à travers ses comportements:
- il sent qu’il n’est pas satisfait de son soi même
- il est effrayé de lui poser des questions et d’avoir une conversation avec les autres parce qu’il craint de refus
- il aime l'isolation et d’être loin des autres

VI- Comment guérir la timidité ?

Chez l’enfant :

Si la timidité n’est pas considérée comme une maladie organique que nous ne pouvons pas la guérir avec des médicaments alors
Il y a des chemins pour convaincre la timidité et vous pouvez les limiter à travers votre connaissance des conditions qui ont causé l'attaque de la timidité
Et elles sont généralement des symptômes écologiques :

1 – Un souci supplémentaire de la mère au sujet de son enfant et contrôler son comportement tout le temps et cela lui cause une diminution dans ses mouvements de ne pas jouer et courir, donc il reste dans une solitude
2 – S’éloigner avec l’enfant loin des peurs et ne pas sentir la sécurité par cause de la controverse entre les parents ou les disputes entre le père et la mère
3 – Ne pas préférer le frère excellent de l'enfant ou le laudative de la soeur ou le négliger ou laudative de ses bons comportements et son intelligent devant les autres, parce que cela l’embarrasse et il sent la timidité
4 – Ne pas être dur avec l’enfant quand il commit des erreurs parce que cela l’emmène à sentir une diminution
5 – Ne pas le faire sentir une diminution par cause d’un vice de forme

Les moyens de guérison :
A travers ces facteurs nous arrivons à conclure que les façons de vaincre la timidité sont:
1- avancement graduel dans le traitement de l'enfant et lui donne l'amour généreusement
2- présenter l'enfant à un grand nombre des personnes différentes, pour lui préparer à la vie sociale et pour avoir des relations avec les autres
3- offrir l’enfant la confiance dans son moi a travers le courage et ne le pas forcer à faire quelque chose il ne veut pas
4- ne pas critiquer ses comportements devant les autres ou le décrire par une qualité négative, spécialement devant les membres de sa famille,
5- présenter lui des aides psychiques pour vaincre son défaut physique et temporaire comme le bégaiement, et l’encourager d’avoir des relations sans aucune timidité d’un défaut physique durable.

Chez l’adulte :

Pour vaincre sa timidité, « être en harmonie avec soi-même et vivre mieux avec les autres, il est nécessaire de s’exposer progressivement à l’objet de sa peur, apprendre à maîtriser son émotivité et travailler l’affirmation de soi. » Afin de soulager son angoisse, développer sa capacité à se relaxer est également indispensable.
Pour conclure, n’oublions pas que bien souvent la timidité est le signe d’une sensibilité, d’une émotivité et d’une intelligence vives. Autant de traits qui peuvent devenir de véritables atouts!



VII- Conclusion :

Des Proverbes Sur la Timidité:

* Quelle est la plus belle beauté chez une femme si ce n’est pas la timidité~}
*La timidité est l’un des patrimoines de l’homme~}
*La timidité est la prison du coeur~}
*La modestie est une vertu, la timidité est un défaut~ }
*La timidité est une contraction de la sensibilité, une crampe de l’esprit~}
*La timidité est le résultat de l’opinion généralement exagérée qu’on se fait du mérite des autres~}
*La timidité est une forme de politesse~ }
*Rien de plus arrogant qu’un timide qui a vaincu sa timidité~

TD

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