jeudi 21 décembre 2006

Hygiène et confort du malade


1-définition d'hygiène:

c'est l'ensemble des règles, des pratiques qui préviennent l'apparition des maladies en améliorant les conditions de vie.

2-hygiène corporelle:

Elle doit tenir une grande place dans la vie quotidienne de la personne pour les raisons suivantes:

++ permettre un bon fonctionnement de la peau;
++ assurer une respiration normale à la peau;
++ combattre le développement des parasites et des microbes sur la peau et prévenir la survenu de dermatose;
++ prévenir des maladies transmises par les mains sales;
++ éviter que le corps ne sent mauvais.

3-les principes et règles d'hygiène corporelle:

++ répandre au sein de la collectivité les principes d'hygiène corporelle;
++ "un corps sein est d'abord un corps propre";
++ "un esprit sein dans un corps sein";
++ les notions de la propreté doivent être un soucie de tout individu et faire partie de l'éducation familiale;
++ la propreté est un devoir social, il ne peut être imposé par des lois mais les chacun doit avoir la conviction sur sa nécessité et son importance.

4-moyens nécessaires pour l'hygiène des différentes parties du corps:

++ un matériel de toilette strictement individuel (serviette, brosse à dents, peigne, matériel de rasage...);
++ éviter l'inter change de vêtements;
++ laver et désinfecter après usage: baignoire, lavabo, douche, salle de toilette;
++ adapter les moyens d'hygiène selon les disponibilités matérielles de chacun.

5-hygiène des différentes parties du corps:

a) hygiène des mains:

Les mains jouent un rôle important dans la transmission des maladies infectieuses (typhoïde, choléra, dysenterie...)

Les mains doivent être lavées soigneusement à l'eau et au savon:
++ le matin au réveil;
++ avant et après chaque repas;
++ après un travail salissant;
++ avant et après chaque soin;
++ après avoir été aux toilettes.

Les ongles doivent êtres régulièrement coupés courts et expliquer aux enfants le danger de se ranger les ongles.

b) hygiène de la bouche:

++ un brossage soigneux des dents après chaque repas surtout au coucher pour éviter toute affection bucco-dentaire;
++ dépister ces affections pour éviter les maladies graves;
++ insister sur le rôle cariogène des sucreries et de la carence au fluor et utiliser un dentifrice riche en fluor notamment chez les enfants;
++ consulter le spécialiste en cas de nécessité.

c) hygiène des yeux:

++ éviter de se frotter les yeux avec les mains salles;
++ lutter contre les mouches;
++ éviter la lumière insuffisante ou trop forte lors d'un travail;
++ ne jamais utiliser collyre ou pommade sans prescription médicale;
++ consulter le spécialiste ophtalmologique en cas de déficience visuelle pour avis ou éventuelle correction;
++ assurer les soins de yeux chez le nouveau-né à la naissance;
++ informer sur la forte contagion de certaines maladies oculaires.

d) hygiène des oreilles:

++ assécher le oreilles après un bain ou douche;
++ ne pas nettoyer les oreilles avec tout objet pointu (risque de perforation du tympon);
++ ne jamais tenter d'extraire un corps étranger ou insecte de l'oreille sous peine de l'enfoncer mais s'adresser au service spécialisé O.R.L;
++ conseiller le port de protège oreille au moment de baignades dans les piscines ou à la mer;
++ expliquer la nuisance du bruit sur l'ouïe et sur le système nerveux;
++ éduquer la population sur la nécessité d'une consultation médicale devant cinq principaux symptômes isolés ou associés:

° la douleur de l'oreille ( otalgie );
° l'écoulement d'oreille ( otarrhé );
° la baisse de l'audition ou hypoacousie;
° les bourdonnements d'oreilles;
° vertige.

e) hygiène du rhinopharynx:

++ apprendre aux enfants de se moucher et non de se renifler si c'est le cas orienter le vers la consultation médicale;
++ informer la population sur le danger de la cigarette aussi bien sur la santé des fumeurs que sur celle de l'entourage;
++ fluidifier les sécrétions des voix nasales en utilisant des gouttes de sérum physiologique et éviter de faire coucher le nourrisson à plat sur le dos;
++ explique le danger de l'usage abusif des solutions nasales qui peuvent provoquer des troubles de la sphère O.R.L.

Psychologie du malade



-la maladie est une atteinte de l'intégrité de la personne.
-elle entraîne une rupture de l'équilibre antérieur.
-elle déclenche chez l'individu certains nombre de réactions.
-la maladie peut être source de souffrance.
-la maladie peut être source de bénéfice:
*bénéfice primaire: elle permet d'apporter une solution à une situation de tension interne
*bénéfice secondaire: arrêt de travail, éviter les obligations familiales et sociales, fuir dans l'imaginaire, être reconnu comme un malade par son entourage.


**Types de réactions:

++anxieuse:

-la maladie présente une menace vitale.
-la maladie présente une atteinte de l'intégrité du Moi.
-liée à la peur de la mort
-liée à la souffrance
-nécessité de traitement lorsqu'elle est pathologique.

++régression et dépendance:

-la régression se traduit par une réduction des activités.
-Égocentrisme (égoïsme).
-dépendance vis-à-vis de l'entourage.
-mode de pensée magique (croire au personnel soignant et aux médicaments).
-elle peut être utile au processus thérapeutique.

++attitude de minimisation, négation et refus de la maladie:

-des réactions courantes.
-caractérisées par la dénégation et le refus d'écouter la réalité en méconnaissant la gravité de son état.
-elles peuvent s'accompagner d'hyperactivités centrées sur la maladie (consultations multiples).
-réactions d'ordre narcissique (tout inviolable, intouchable, important et capable)
-sentiment de blessure et d'incapacité.
-la personne peut se replier sur elle même et accentuer son égocentrisme.
-d'autres personnes tombent dans la dépression.
-d'autres personnes voient leur narcissisme développé.

"certains comportements narcissiques sont utiles s'ils facilitent la participation de la personne à la thérapeutique"

++réactions dépressives:

-fréquentes dans les maladies chroniques.
-la maladie est une atteinte de l'image idéale de soi comme elle représente une confrontation avec la mort, donc elle est à l'origine de réactions dépressives.
-sentiments de dévalorisation, de fatalité, abandon de tout projet, plaintes somatiques.

++attitude agressive et persécutive:

-elle est le reflet de la perception d'une menace.
-elle s'exprime par: l'agressivité passive, verbale ou physique.
-témoigne d'un sentiment d'injustice et de persécution.
-sentiment d'approche du mal.


mercredi 20 décembre 2006

Evenement

le vendredi 15 décembre 2006

Cette date est très spéciale, car c'était le jour de notre premier contacte avec le milieu de travail.
nous avons accompagné DR.HEJAJI durant sa visite médicale au service de la réanimation à l'HOPITAL MOUKHTAR SOUSSI.
Nous avons fait connaissance des membres du personnel assurant les soins des malades.
Elle était une très belle visite car on a passé de ce qui est théorique et écrit à ce qui est pratique et réel.

fiche de température



Feuilles de température


C’est un graphique clinique , qui porte des indications fixes imprimées , qui sont variables selon les services . On y ajoute des indications manuelles ( nom , prénom , âge du patient , date de naissance , numéro d’entrée du patient , année , mois , jour , nom du service , si il y a un régime , les constantes : température du matin et du soir , pouls , tension artérielle , respiration , diurèse : taux des urines par 24 heures , les selles , médicaments , poids , taille ... )
Les graphiques doivent être faits avec des signes différents ou avec des couleurs différentes
.

aLes signes conventionnels sont :
n Pour la température
+ pour le pouls ou nSelon le service
- pour la respiration
/// pour la tension artérielle
“Stabilo” pour la diurèse

aLes couleurs conventionnelles sont :
Rouge pour le pouls
Noir pour la respiration et la tension artérielle
Bleu pour la température
Jaune ou vert pour les urines
Cette feuille sert à inscrire de façon fiable et vérifiable des données observées à différents niveaux . Elle sert à assurer le passage des informations concernant le patient . C’est une synthèse entre le patient et le médecin .
Elle doit être placée dans le dossier du patient à sa sortie . Elle peut être utilisée comme preuve au tribunal .

a Signes vitaux qui vont y figurer :
Ils constituent l’ensemble des manifestations biologiques et physiologiques de la vie . Normalement , ils se manifestent de façon constante , à l’exception des variations physiologiques et individuelles , qui une fois leur cause connue , sont également constantes .
Chez l’homme , toute répercussion d’ordre biologique ou psycho social se répercute sur 1 ou plusieurs des signes vitaux . Température corporelle , pulsations , tension artérielle , respiration , selles et urines .
L’objectif du recueil des signes vitaux a pour objectif de permettre l’évaluation du degré de santé de l’homme .
Cela permet aussi la pose du diagnostic médical et permet le suivi de l’évolution de la maladie , ainsi que de sa régression . Cela donne la réponse de l’organisme aux thérapeutiques appliquées .
nTempérature corporelle
L’homme est un homéotherme , c’est à dire qu’il possède la faculté de maintenir constante sa température corporelle interne indépendamment de celle du milieu extérieur . D’où le besoin d’une thermorégulation , pour maintenir l’équilibre entre la production et la dispersion de chaleur de notre corps . Elle mesure la chaleur de notre corps , et provient des différentes oxydations cellulaires . La température subit des variations normales , mais qui sont très légères ( ½ à 1°C par 24 heures ) . Ces variations sont reconnues comme physiologiques et elles dépendent de plusieurs facteurs :
- Toute activité physique
- Tout effort intensif cérébral
- Digestion
- Le rythme nycthéméral : en 24 heures , les alternances de veille et de sommeil
- Le sexe
- l’âge : la température est plus basse chez les personnes âgées
- Climat : la température est plus élevée dans les pays tropicaux
- La région anatomique : la température périphérique est plus basse que celle des organes internes
aGrandes variations pathologiques :
Hypothermie : température très basse ( 36 °C )
Hyperthermie : température trop élevée ( 38 °C )
Pyrexie : 39°C
Hyperpyrexie : à partir de 40°C
aNormes de la température périphérique
- Rectum : 36,7°C le matin
- Creux de l’aisselle : 35,6 °C le matin
- Bouche : 36,1°C le matin
- Vagin , comme le rectum : 36,7°C le matin
Comment prendre la température ?
Il y a 2 variétés de température :
- La température centrale , ou la température des organes , qui est non mesurable avec le thermomètre médical
- La température périphérique , évaluée au niveau des cavités naturelles , et aussi au niveau des surfaces cutanées , au passage des gros vaisseaux .
La température corporelle doit être prise à heures régulières , en principe , 2 fois par jour ( 8h - 17 h )
Dans certains cas , sur prescription médicale , elle peut être prise toutes les 3 heures . Le malade doit être au repos depuis 20 à 30 minutes : repos physique ( allongé ) et repos psychique ( loin d’une émotion ) . Devant une température anormalement élevée ou trop basse , il faut toujours recommencer la prise de température pour vérifier .
Le thermomètre médical:
se compose d’un réservoir qui contient du mercure , d’une tige fine qui est fixée devant une échelle graduée en 1/10ème de degrés , de 35°C à 42°C .
Il est basé sur le principe de la dilatation des corps à la chaleur : avec la chaleur , le mercure monte .
Il y a à la base un petit étranglement pour que le mercure ne redescende pas tout seul et qu’on puisse lire la température .
Dans la mesure du possible , le thermomètre doit être individuel . Après usage , il doit être lavé à l’eau froide savonneuse . Bien rincer et ne pas oublier de faire redescendre la colonne de mercure . Une fois lavé , essuyer le thermomètre . Le ranger dans un étui si possible .
La température buccale peut être prise , selon les personnes . On ne l’utilisera pas avec des enfants ou avec des agités .
Température au niveau des gros vaisseaux :
Creux axillaire :
sous l’aisselle . L’artère axillaire y passe .
Creux poplité : passage de l’artère poplité , derrière le genou .
Pli de l’aine : passage de l’artère fémorale .

nPulsations
Plus communément appelée le pouls . C’est une manifestation biologique de la fonction circulatoire . C’est la distension des artères sous la poussée sanguine . Cette distension est provoquée par la contraction cardiaque du ventricule gauche .
C’est le battement que l’on perçoit en appuyant légèrement l’index et le médius sur l’intérieur du poignet , dans la gouttière radiale , qui est située dans l’axe du pouce .
Ce soulèvement est causé par le passage du sang qui vient du coeur et qui va dans l’artère radiale .
Il y a autant de pulsations que de battements cardiaques .
aNormes :
130 à 140 pulsations / minute chez le nouveau né
100 à 110 à 1 an
80 à 90 à 10 ans
70 à 80 chez l’adulte
55 à 60 chez le vieillard
a Il y a des variations physiologiques normales :
- Effort
- Digestion
- Pendant la grossesse ( accéléré )
- Lors d’émotions
- Lors d’une exposition à la chaleur
aVariations pathologiques :
*Un pouls irrégulier s’appelle une arythmie .
*Un pouls ralenti s’appelle une bradycardie . Cela se retrouve chez les grands sportifs .
*Un pouls accéléré s’appelle une tachycardie .
*Pouls filant ou filiforme : on n’arrive pas à repérer le pouls .
*Pouls bondissant
On prend le pouls au repos , en même temps que la température . Cela s’effectue avec 2 ou 3 doigts , mais jamais avec le pouce .

nTension artérielle
C’est la pression qui règne dans les vaisseaux . Elle permet l’évaluation du travail cardiaque et l’évaluation de la résistance offerte par les vaisseaux périphériques . C’est la pression du sang qui circule dans les artères .
Tension artérielle normale chez l’adulte : aux alentours de 12-7 . Le 1er chiffre correspond à la maxima , c’est la contraction du coeur , ou pression systolique . Le 2eme chiffre correspond la minima . C’est le relâchement du coeur , ou pression diastolique .
aPrincipales perturbations de la tension artérielle :
Hypotension : maxima < 8
Hypertension : tension haute : Maxima 16
nRespiration
C’est un phénomène biologique , automatique et réflexe . Il y a 2 mouvements :
- Inspiration : les muscles de la cage thoracique se contractent , l’air rentre à l’intérieur des poumons . C’est le temps actif de la respiration .
- Expiration : c’est le temps passif de la respiration . Elle est due au relâchement musculaire qui provoque la rétraction pulmonaire .
Les poumons absorbent de l’oxygène à l’inspiration et rejettent du gaz carbonique à l’expiration .
Normalement , cette respiration est souple , ample , régulière , silencieuse , et se fait par le nez . Le rythme respiratoire est de 16 à 20 respirations / minute chez l’adulte .
Le rythme respiratoire est de 30 à 50 respirations / minute chez l’enfant .
Il y a des variations physiologiques :
- volonté
- température ambiante : la chaleur augmente le rythme respiratoire
- rythme journalier : au sommeil , la respiration est ralentie
- stress , émotion
- âge
- position corporelle : la respiration augmente en position debout
Variations pathologiques
Dyspnée : difficulté à respirer caractérisée par modification du rythme et amplitude du rythme respiratoire
Polypnée : accélération du rythme respiratoire
Bradypnée : ralentissement du rythme respiratoire
Apnée : pause plus ou moins prolongée des mouvements respiratoires
Respiration stertoreuse : respiration qui s’accompagne d’un ronflement
Respiration striduleuse : sifflement
aPrise de la respiration
Elle s’effectue de préférence à l’insu de la personne soignée , afin d’éviter toute modification du rythme respiratoire , provoquée par la volonté ou le stress .
Elle se fait avec un chronomètre , ou la trotteuse d’une montre , et simplement en regardant le thorax se soulever , et également au toucher . Chez un enfant , c’est le ventre qu’on regarde se soulever .

nPesée
Il faut toujours effectuer la pesée dans les mêmes conditions . De préférence le matin , avant le petit déjeuner , toujours avec la même balance . La même personne doit être habillée de la même façon .

n Diurèse
C’est la quantité d’urine produite par les reins dans un temps donné . La diurèse normale est de 1,2 à 1,5 L par 24 heures .
Miction : action d’uriner
La diurèse se fait sur prescription médicale en cas de surveillance particulière , après une opération , chez les malades du rein , ou chez les gens atteints d’affections cardiaques .
Variations physiologiques
*Boissons ingérées : plus on boit , plus on urine .
Il faut au minimum 1,5 L d’eau par jour pour un bon fonctionnement rénal .
La température ambiante joue sur cette diurèse : la chaleur diminue la diurèse
*Polyurie : la diurèse est trop élevée
*Oligurie : diurèse en baisse par rapport à la normale
*Rétention urinaire : se caractérise par une émission d’urine normale par le rein , mais qui est associée à une impossibilité de miction . L’urine est stockée dans la vessie , et cela provoque des douleurs abdominales très violentes .
*Anurie : il n’y a pas d’urine . C’est le rein qui ne secrète plus d’urine .
*Pollakyurie : mictions fréquentes et peu abondantes .
*Dysurie : difficultés et douleurs quand on urine . On observe également la couleur des urines , qui peu varier selon les aliments ingérés ( betterave ) . On peut également contrôler l’odeur des urines .
Comment faire le recueil ? Cela se fait le matin . On choisit une heure fixe ( 8 heures ) . On fait uriner le patient , on jette les 1eres urines , et on garde les urines jusqu’au lendemain 8 heures.

nSelles
Ce sont les déchets de la digestion . Une selle normale est quotidienne , moulée et brunâtre , à part chez le petit enfant , où elle peut être pâteuse et jaune d’or .
Variations :
+ Constipation : stase des matières fécales dans l’intestin , qui peut aboutir à un fécalome . Faire attention surtout chez les personnes âgées .
+ Diarrhée : la fréquence est trop importante
Conseil :
*Pour éviter la constipation : boire de l’eau fréquemment ( 1,5 L par jour )
Les anti dépresseurs constipent . Aller à la selle , même si on n’a pas envie . Manger des aliments riches en fibres et cellulose ( salade , épinards , fruits frais ) . Eviter les laxatifs . Faire de la gymnastique .
*Pour éviter la diarrhée : ne pas manger trop chaud , n i trop froid , pareil pour les boissons . Manger des aliments sans résidus ( riz , pâtes , tapioca ) , ou des aliments contenant du potassium ( banane ) . Eviter les sucreries , la charcuterie ...

Sommaire d'un livre


LA PUISSANCE DES EMOTIONS
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INTRODUCTION


1. LES GENRES D'ÉMOTIONS

Sentiment, émotion et expérience émotiveL'importance des émotions
Un système d'information
Un système de communication

---Quatre genres d'expériences émotives:
rLes émotions simples
L'émotion: indicateur de satisfaction ou d'insatisfaction
Les émotions et les besoins
rLes émotions, ce qui en est responsable et ce qui y fait obstacle
rLes émotions d'anticipation

rLes émotions mixtes
rLes contre-émotions
rLes pseudo-émotions

*Des états de fait
*Des images
*Des états d'âme
*Des attitudes
*Des évaluations

Conclusion


2. LE PROCESSUS ÉMOTIONNEL
L'information fournie par le déroulement du processus émotionnel
Le processus naturel de croissance (ou processus vital d'adaptation)
La résistance aux émotions
Le type d'information transmise


3. LES ÉMOTIONS SIMPLES:
L'attendrissement
La colère
Le contentement
Le désir
L'ennui
La haine
L'impatience
La nostalgie
La peur
Le plaisir
La tristesse


4. LES ÉMOTIONS MIXTES:
L'amertume
L'amour
La culpabilité
Le dégoût
L'écoeurement
La fierté
La honte
La jalousie
La jalousie amoureuse
Le mépris
La pitié
La rage
La rancune
La révolte


5. LES CONTRE-ÉMOTIONS:
L'agitation
L'angoisse
L'anxiété
Le bégaiement
La boule dans la gorge
La céphalée de tension (mal de tête)
La confusion d'évitement
L'évanouissement
La fatigue
La fébrilité
La gêne
Le malaise
La migraine de tension
La nausée
La nervosité
La panique
La crise de panique ou d'angoisse
De la panique à la phobie
Le rougissement
Le stress
La tension
Les tics
La transpiration excessive
Le tremblement
Le vide
Autres phénomènes physiologiques liés au blocage émotionnel


6. LES PSEUDO-ÉMOTIONS:
«Se sentir» abandonné
L'admiration
L'ambivalence«Se sentir» blessé
La compassion
La confusion créatice
La déception
Le découragement
Être déprimé
Le désespoir
Être distant
L'embarras«Se sentir» emprisonné
L'envie
L'estime
Être figé
La frustration
L'humiliation
L'impuissance
L'indifférence
L'inquiétudeLa manipulation
La paresse
La reconnaissance
Le regret
Le rejet
La solitude
La timidité
La trahison
La violence

CONCLUSION BIBLIOGRAPHIE

Perfusions

Les Perfusions


Perfusion :
injection prolongée continue, ou discontinue, par voie intra veineuse, ou par voie sous cutanée.
But d’une perfusion :
elle permet un apport prolongé à un rythme lent, soit d’eau en quantité importante ( pour réhydratation , ou alimentation parentérale ) , soit de médicaments ( but thérapeutique : ATB, héparines , tonicardiaques ...)

Différents solutés injectables :
*solutés isotoniques : pression osmotique est la même que celle du sérum sanguin . Les éléments figurés du sang vont pouvoir se maintenir sans être déformés , ou sans avoir une modification de leur propriété : Sérum Phy à 0,9% , Glucosé à 5% , Bicarbonate à 14/1000
*solutés hypertoniques : leur pression osmotique est supérieure à celle du sang et des liquides cellulaires . Ils doivent toujours être injectés par voie « I .V ». Si ils sont injectés dans les tissus sous cutanés , ils peuvent provoquer une escarre .
*solutés à grosses molécules : la grosseur des molécules assure le maintient de l’eau à l’intérieur des vaisseaux . Utilisés dans les réhydratations massives.
*Solutés de nutrition : utilisés dans les alimentations parentérales : solution d’acides aminés et émulsions de lipides.
*Solutés médicamenteux
Matériel à perfusion :
*flacons de quantité variable : 50, 100, 250, 500, 1000 mL, se présentant dans des flacons en verre ou dans des pochettes en plastique.
*Tubulures à usage unique: stérile, présentée en emballage individuel. Elle est équipée d’une prise d’air, d’une chambre compte goutte parfois équipé d’un filtre, d’une chambre de clampage, et certaines équipées d’un petit raccord en caoutchouc, ou un robinet à 3 voies.
*Aiguilles à perfuser : de forme et dimension variables.
Les plus courantes sont les épicrâniennes, et les cathéters courts (ou catlon) : aiguille longue en Téflon, munie d’un mandrin. Avantage : le cathéter court peut rester en place plusieurs jours. Les épicrâniennes et cathéters courts sont posés par les infirmières. Les cathéters centraux sont posés par les médecins dans des conditions d’asepsie rigoureuse. Cathéter peut être monté en sous Clavière ou jugulaire, ou en cathéter radial. Cathéter central pour perfusion au long cours, réhydratation massive à mettre en route et alimentation parentérale.
*Un panier à perfusion pour accrocher le flacon. Les pochettes sont munies d’un embout pour accrocher la perfusion
*Pied à sérum.
Principe général de préparation d’une perfusion :
se prépare comme une injection. On injecte le produit préparé directement dans le flacon.
Sites d’injection : réseau veineux de l’avant bras, ou dos de la main. Sur l’avant bras, on recherche les veines les plus distales puis on remonte. Attention au capital veineux du malade qui est très précieux. Quand on n’a plus de ressource au niveau du bras, on peut être mené à perfuser au niveau du pied. Quand le capital veineux est très abîmé, discuter avec le médecin pour poser un cathéter central.
*Perfusion en sous cutané : c’est la région péri ombilicale qui est choisie le plus souvent.
Comment cathéteriser la veine ? On introduit le cathéter dans la veine, puis on branche la perfusion . On vérifie que le soluté passe dans la veine, que le produit ne fait pas éclater la veine . Vérifier qu’au moment où le produit passe, cela ne provoque pas de rougeur ni d’oedème. La personne ne doit pas souffrir. Si la personne a mal, vérifier si c’est le matériel ou si c’est la perfusion qui est à l’origine du mal.
Poser une perfusion se fait dans des conditions rigoureuses d’asepsie. Sinon, on peut être à l’origine d’un accident infectieux.
Éléments de surveillance :
*débit : il ne doit pas être trop lent , sinon coagulation dans l’aiguille qui se bouche . Il ne doit pas être trop rapide non plus , sinon , risque d’intolérance , ou risque de surcharge en cas d’insuffisance rénale . Débit calculé en fonction de la quantité à perfusion et de la durée de perfusion . Pour régler un débit , on utilise le nombre de gouttes par minutes
1mL = 20 gouttes
*Écoulement : il ne doit jamais y avoir d’air dans la tubulure. Quand le flacon est vide , clamper la tubulure avant de change le flacon .
*Position de l’aiguille : Si à un moment l’aiguille est mal positionnée, elle peut venir s’appliquer contre la paroi de la veine , et cela va coaguler car il n’y a plus d’écoulement .
Vérifier que les rapports sont en bon état et qu’il n’y a pas de fuite (lit mouillé )
*Surveiller l’apparition d’éventuel incidents (oedème) : la perfusion passe sous la peau . Il faut enlever la perfusion et repiquer ailleurs. Pansement alcoolisé ou à l’antiphlogistine .
Des hématomes dus à des troubles de la coagulation peuvent apparaître . Il peut y avoir une lymphangite due à des fautes d’asepsie au moment de la pose , ou à une intolérance du cathéter . Cela se traduit par un syndrome inflammatoire qui peut aller à un cordon rouge induré , élévation de la température et surinfection au point de ponction . Cela peut aller jusqu'à une septicémie .
L’apparition d’un de ces signes impose l’arrêt et le changement de la perfusion .
Signes de surcharge par hypervolémie : gène respiratoire , Sensation d’angoisse , qui peut être accompagnée de sueurs , et une HTA , et éventuellement signes d’allergie .
Surveillance de la diurèse .
Tout signe de surcharge ou tout signe d’allergie doit entraîner un arrêt immédiat de la perfusion .